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Ré enchantons la politique avec un fédéralisme Européen fondé sur une écologie sociale.

« L’Europe est un Etat composé de plusieurs provinces. » Montesquieu

 Il est temps de dépasser le niveau national pour aller vers un fédéralisme Européen (Europe Fédérale ou fédération d’état nation ou autre ?) : seul niveau où l’on pourra prendre les mesures nécessaires pour sortir par le haut, des mutations qui sont en cours.

Seul un fédéralisme Européen pourra reprendre le contrôle des marchés financiers, imposer une taxe sur les transactions financières, reprendre le contrôle de sa monnaie (l’Euro) qui doit  redevenir un bien public, strictement contrôlée par l’État afin de financer l’ensemble des prestations sociales pour le bien être et la stabilité de l’ensemble de la société. Ce contrôle de l’état sur la finance permettrait également de sécuriser les investissements nécessaires pour aider les artisans, commerçants, exploitations agricoles, TPE et PME, de nos territoires, afin de lutter plus efficacement contre le chômage.

Seul un fédéralisme Européen pourra lutter efficacement contre toutes les formes de pollution, protéger notre production (industrielle, PME, agriculture…) d’une concurrence déloyale de la part de pays ne respectant pas les normes sociales et environnementales en vigueur, en imposant une taxe écologique. Il ne s’agit pas là d’un protectionnisme archaïque, mais il s’agit de rétablir le vrai cout social et environnemental des produits venants de ces pays peu scrupuleux, au nom de l’Ecologie Sociale. Le fruit de ces taxes permettrait d’aider au développement  des énergies renouvelables et des activités à développement durable, prioritairement orientées vers la production et consommation locale, dans le but de créer des emplois non délocalisables, d’assurer une meilleure sécurité alimentaire pour la population du territoire concerné, de diminuer la dépendance énergétique de ces territoires à l’énergie nucléaire et aux énergies fossiles tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre et en préservant les ressources naturelles et l’environnement.

Nous devons absolument (re)construire un nouveau projet social collectif, fondé sur une écologie sociale et humaniste, pour un développement humain harmonieux entre l’homme et ses semblables d’une part et entre l’homme et son environnement d’autre part.
Ce projet de société doit être vu comme une formidable opportunité de changements positifs tels que l’amélioration de la qualité de vie, de la santé, de la solidarité, du lien social, et d’une véritable sortie de cette folie qu’est l’économie actuelle : financière et spéculative !

Nous devons bâtir  une société où la personne humaine est le centre, et non plus l’économie et la finance (mise en place de mécanismes régulateurs au niveau Européen, limitation de la spéculation sur le modèle de la taxe Tobin, contrôle des prêts bancaires, équilibre budgétaire pour la Fédération Européenne…)

Le moment est venu de sortir du capitalisme des Etats, en plaçant l’urgence écologique et la justice sociale au cœur du projet politique pour une grande Fédération Européenne.

D’autres modèles de développement humain sont possibles et passent par : la relocalisation de la production des besoins vitaux autour des bassins de population, l’économie circulaire et l’économie de fonctionnalité (économise l’énergie et les ressources, diminue les déchets, revitalise les territoires…), l’économie sociale et solidaire …

Il s’agit là d’un impératif catégorique.

“Nul n’arrête une idée dont le temps est venu” (Victor Hugo)

L’entropie de notre classe politique !  

 Nos concitoyens veulent avant tout du changement, ils ne font que l’exprimer à chaque vote. Arrêtons de faire la sourde oreille !

Nous sommes dans un processus récursif : la société façonne les individus qui façonnent la société (E. Morin – La pensée complexe).

Ce sont les politiques qui fixent le cap. Mais, depuis plus de 30 ans, ce sont malheureusement les mêmes qui dirigent nos partis politiques, nos territoires et notre pays, les mêmes avec le même shéma de pensée.

Or, « Si nous ne changeons pas notre façon de penser, nous ne serons pas capables de résoudre les problèmes que nous créons avec nos modes actuels de pensée » Albert Einstein.

Le seul changement ne peut donc venir que d’un changement des politiques.

Seul le mandat unique renouvelable une seule fois, permettra ce changement qu’attentent nos concitoyens avec un renouvellement des élus, et donc un veritable turn over de l’énergie à entreprendre, des idées, des innovations…

En effet, le cumul des mandats dans l’espace et dans le temps, est la branche sur laquelle est assise la classe des politiciens professionnels qui ruinent une bonne partie de la démocratie.(ce qui  explique surement une partie de l’abstention, et du vote FN, toujours plus croissant !)

Le cumul des mandats n’a aucune raison d’être, si ce n’est de préserver les prébendes des professionnels de la politique.

La démocratie a besoin de respiration, de renouvellement permanent pour ne pas s’asphyxier. Le cumul des mandats empêche cette respiration.Il fige et fibrose la pensée politique, bloque les changements, et permet à une classe d’oligarques de confisquer l’administration de la chose publique.

A l’heure où tout le monde se demande comment nous en sommes arrivés là, à un tel niveau de désamour des partis républicains, je dis, il est grand temps de faire notre aggiornamento en toute honnêteté, et de reconnaître que seul un renouvellement et un rajeunissement de nos hommes et femmes politiques, en phase avec leur temps, permettra de redonner vie à notre démocratie.

N’attendons pas, faisons voter en urgence le mandat unique renouvelable une seule fois. Pour celles et ceux qui doutent faites un referendum et vous verrez la réponse des Français !

 

Alain Silvestre
Conseiller Municipal de Bordeaux
Conseiller Métropolitain

Délégué à la Croissance Durable et à Santé et Environnement

« Social Démocratie » ou Néolibéralisme  ?  

 

La question du modèle Politique de société et de développement est centrale.

La social démocratie met l’homme, et donc l’écologie,  au centre du projet sociètal et de développement,  alors que le néolibéralisme y met l’économie.

A une époque où le futur semble plus incertain que jamais, nous devons absolument proposer un nouveau projet social collectif, fondé sur une écologie sociale et humaniste, pour un développement humain harmonieux entre l’homme et ses semblables d’une part et entre l’homme et son environnement d’autre part.
Ce projet de société doit être vu comme une formidable opportunité de changements positifs tels que l’amélioration de la qualité de vie, de la santé, de la solidarité, du lien social, et d’une véritable sortie de cette économie financière et spéculative !

Le moment est venu de sortir du capitalisme financier, en plaçant l’urgence écologique et la justice sociale au cœur du projet politique.

Comment continuer à nous développer sans épuiser les ressources ? Voila la vrai question… dont la réponse ne peut être que politique (au sens le plus noble du terme).

Le Développement soutenable en est la Clef de voûte, en envisageant  la société, comme un écosystème dont l’homme est le centre, une « écologie sociale », fondé sur des valeurs écologiques, sociales et  démocrates.

Ceci implique principalement de subordonner l’économie à l’écologie sociale de façon radicale et urgente.

Il ne s’agit  pas là de décroissance, mais d’ une croissance raisonnée, plus qualitative que quantitative et surtout préservant toutes les ressources (eau, air, faune, flore, capital humain, social, culturel….)

D’autres modèles de développement humain sont possibles et passent par : la relocalisation de la production énergétiques (Mix d’énergies renouvelables) et des besoins vitaux autour des bassins de population, l’économie circulaire et l’économie de fonctionnalité (économise l’énergie et les ressources, diminue les déchets, revitalise les territoires…), l’économie sociale et solidaire …

Nous devons tendre au zéro gaspillage et promouvoir des modes de production et de consommation durable, avec comme principal souci la préservation des ressources naturelles et les économies d’énergie, pour assurer un accroissement de l’indice de développement humain (notion qualitative) avec une économie au service de l’épanouissement de l’homme dans toute ses dimensions, une progression du bien être de tous et pas du mieux être de quelques uns, un développement qui renvoie à la question de l’être et non de l’avoir. Mieux être sans avoir toujours plus, voila le modèle de société que nous devons bâtir ! Passer d’une civilisation « du beaucoup avoir » à une civilisation « du mieux être ».

Faisons de l’homme la mesure de toute chose, pour paraphraser Protagoras, et l’humanité ne s’en portera que mieux !

« Nul n’arrête une idée dont le temps est venu » (Victor Hugo)

A

La Laïcité comme expression politique de la Tolérance.

Au delà de la séparation des églises et de l’état, le concept de laïcité peut être entendu comme l’expression politique de la Tolérance.

La Tolérance est au coeur de notre république. Elle nous exhorte à nous respecter les uns les autres, non pas pour nos similitudes mais justement pour nos différences.

Ce qui fait la force et la richesse, de la France, c’est qu’elle est Une mais plurielle. « Si tu diffères de moi, mon frère, loin de me lésertu m’enrichis.  » Antoine de Saint-Exupéry.

La France s’est construite comme ça depuis les Lumière. Elle nous permet de regarder l’Autre comme un Citoyen et non comme un Catholique, un Protestant, un Juif, un Musulman, un Athée, un Boudhiste, un Noir, un Jaune, un Arabe, un Blanc …

Un des autres grands piliers de notre République est bien sur la Liberté.

Mais la Liberté n’est pas un Absolu isolé du reste. « La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres »…  C’est une question difficile et minée et il existe une tension entre La Liberté et Le Respect de l’autre. Et si nous voulons vraiment faire société, nous devons concilier ces deux Valeurs et savoir construire des ponts au lieu de creuser des fossés.

Au nom de ces deux valeurs, nous avons tous un devoir de responsabilité, en nous interdisant toute allusion, remarque, commentaire, amalgame ou stigmatisation, pouvant attiser la haine de l’autre. Nous devons tourner 7 fois notre langue dans notre bouche avant de prononcer ou écrire tout discours qui peut véhiculer cette haine de l’Autre.

En effet, dans les mots que nous prononçons ou écrivons, se trouve toute une vision du monde et une certaine façon de le penser. Le langage transporte avec lui les valeurs d’une civilisation et la parole devient alors un véritable acte. Les mots sont comme des cailloux qu’on jette dans un bassin ; même le plus petit d’entre eux provoque un frémissement à la surface de l’eau et ébranle tout le bassin.

L’esprit de la république, c’est permettre l’émancipation de tous, de l’Autre, de l’étranger… C’est ne pas rejeter celui qui est différend.

Le combat de la République laïque doit être celui de l’esprit de Tolérance, des droits de l’homme, de la femme, du citoyen… en conciliant la liberté de penser, de croire, d’expression, avec la fraternité, l’égalité et le respect d’autrui.

Et, en tant que véritable agnostique, je pense, à la manière de Lévinas, qu’il existe une transcendance dans l’immanence, un je-ne-sais-quoi qui fait notre humanité au delà de la somme de nos atomes. Toutes les formes de croyances ou de non croyances, sont respectables et la seule chose qui vaille ici bas est la concorde universelle basée sur le respect mutuel. Souvenons nous de nos anciens, Maures d’Al Andalus ou Ottomans d’Istambul…. avant que la folie s’empare des hommes et du monde. Restaurons cet Esprit de Tolérance et du vivre ensemble pour le bien de tous.

Alain Silvestre

Pax !

En tant qu’élu de notre république (conseiller municipal de la ville de Bordeaux), il ne m’est plus possible de rester silencieux, se serait renoncer à l’idéal républicain que je défends.

Dans les mots que nous prononçons se trouve toute une vision du monde et une certaine façon de le penser. Le langage transporte avec lui les valeurs d’une civilisation et la parole devient alors un véritable acte.

En effet, les mots sont comme des cailloux qu’on jette dans un bassin ; même le plus petit d’entre eux provoque un frémissement à la surface de l’eau et ébranle tout le bassin.

Il est donc temps de sortir de notre mutisme et de dénoncer les pulsions de mort et de destruction, qui sont à l’œuvre dans notre société.

Je veux parler bien sûr de ce qui se passe au Proche Orient en ce moment, et de ses répliques dans le monde, et appeler tous mes collègues élus ainsi que tous les citoyens de ce pays à œuvrer pour la paix.

Il ne s’agit pas de prendre parti pour tel ou tel, ce qui a été fait l’a été et on n’y peut plus rien.

Mais nous pouvons, au nom de notre idéal républicain, celui de la concorde universelle et de la fraternité, nous lever en masse et dire stop !

Dire stop à la barbarie, dire stop à cette pulsion de mort et de destruction, et dire à nos frères humains que la seule chose qui soit sacrée ici-bas, c’est la vie !

Respectons nous les uns les autres, non pas pour nos similitudes mais justement pour nos différences.

« Si tu diffères de moi, mon frère, loin de me lésertu m’enrichis.  » Antoine de Saint-Exupéry

Nous n’en sortirons que plus riches

Ce n’est pas simple et pourtant il y a urgence !

Pourquoi n’est ce pas simple ?

Deux tendances contradictoires nous animent : l’égo compétitif (individu égoïste) et l’alter coopératif (personne tissée aux autres). Au plus profond de l’homme, naissent : la propriété, la domination, la hiérarchie, l’exploitation d’autrui… mais aussi : l’entraide, la solidarité, la compassion… C’est sur cette dialectique ontologique (E. Morin Anthropolitique) que nous devons refonder un nouveau modèle sociétal. Pas d’angélisme (« l’obstacle le plus grand rencontré par la civilisation est l’agressivité constitutionnelle contre autrui » S. Freud), mais pas non plus de manichéisme, nous devons aborder cela selon le principe de tension-opposition en dépassant cette opposition.

Soyons donc dans ce contexte, plutôt nietzschéen : commençons par brûler les idoles (idéologies) et déconstruisons, inventons, créons, innovons, pensons par nous même… Sortons des vieux schèmes pour rebâtir une société plus humaniste et nécessairement plus écologique. « Si nous ne changeons pas notre façon de penser, nous ne serons pas capables de résoudre les problèmes que nous créons avec nos modes actuels de pensée » A.Einstein

Pratiquons également une forme d’utilitarisme : l’essentiel en politique est l’action et surtout ses conséquences au service du bien commun. Les discours ne servent qu’à masquer le vide de ceux qui les pratiquent et, les bonnes intentions aux mauvaises conséquences sont finalement antihumanistes.

Ceci étant posé, il ne s’agit pas non plus de sombrer dans une sorte de nihilisme et/ou de cynisme. Il nous faudra donc être aussi un peu kantien : « Agis de telle sorte que tu traites l’humanité comme une fin, et jamais simplement comme un moyen ». Pratiques le désintéressement et l’universalité de tes actions.

Notre voie  n’est pas simple, mais Complexe. Elle se situe à mi-chemin entre position et opposition, entre blanc et noir. La vie politique et démocratique de notre pays à besoin d’un nouveau souffle et nous devons continuer à incarner ce nouveau souffle, ne pas renoncer et être courageux et exemplaire.

Ne doutez jamais qu’un petit groupe d’individus conscients et engagés puisse changer le monde. C’est même de cette façon que cela s’est toujours produit. » Margaret Mead, anthropologue (1901-1978).

La Politique doit contrebalancer les effets néfastes de la société de consommation.

Pourquoi est-elle néfaste ?

Car elle est le principe même qui nourrit l’individualisme. Suscitant des désirs toujours nouveaux, qui par définition sont insatiables, elle pousse l’individu à toujours plus de consommation. « Aujourd’hui, la consommation met en péril les ressources de l’environnement et exacerbe les inégalités » (Rapport mondial sur le développement humain). C’est le médium par lequel se développent la compétition sociale et la distinction. C’est le lieu par excellence du symbolique : c’est à travers elle que je marque mon appartenance sociale, indiquant aux autres qui je suis et ce que je vaux (pouvoir des marques devenues des marqueurs). (Au-delà du PIB – D. Méda).

La Politique doit donc, pour lutter contre cet individualisme, faire émerger et favoriser les conditions d’expression de la part Altruiste de la personne citoyenne.

La personne est le contraire de l’individu (consommateur égocentré), elle est ancrée dans l’humain. C’est une fibre tissée (tissu social), reliée aux autres, soucieuse de l’harmonie des rapports humains et de la préservation de l’environnement (ressources, biodiversité, eau, air). La personne porte en elle des valeurs de solidarité, de respect des différences, ne raisonne pas qu’en termes de marchandise, de compétition interindividuelle, mais valorise les arts, la culture, la connaissance, l’engagement dans les différentes institutions démocratiques au service de l’intérêt général, l’exercice de la liberté de choix …

La personne commerce alors que l’individu consomme. Le commerce oblige les hommes à la sociabilité, aux échanges, au partage de biens. Il permet aux hommes de se rapprocher, d’instaurer plus de démocratie pour bien fonctionner. Il en résulte plus de stabilité, et l’instauration d’une paix durable (modèle de l’Europe). Le commerce est un puissant facteur de civilisation.

Voilà, ce que devrait être La Politique, par delà la droite et la gauche, et voilà pourquoi je suis central.

Il est impératif de dépasser ce clivage droite/gauche.  Parce que ces idéologies, un temps nécessaires et adaptées à une époque, ont atteint leur limite pour penser la complexité du monde actuel, ou la question qui se pose n’est plus Le Libéralisme ou Le collectivisme, mais « Le libéralisme avec qu’elle dose d’intervention de l’Etat ». Or, à gauche la pensée dominante est encore « tout ce qui est public, est vertueux et tout ce qui est privé, est mauvais » et à droite, c’est exactement le contraire !

Et bien non, ce n’est pas aussi simple ! Il n’y a pas plus de blanc pur, que de noir pur, mais un continuum de gris !

Ne pensons pas en terme manichéen, mais en terme dialogique et opérons une sorte de syncrétisme entre idéologie de droite et idéologie de gauche : garder ce qui est vertueux et éliminer ce qui est mauvais, aussi bien de droite que de gauche,  pour fonder un nouveau modèle de société, une nouvelle social démocratie qui met l’homme et l’écologie sociale au centre du projet sociétal.

A toutes et tous mes Ami(e)s de Gauche.

J’ai choisi de rejoindre Alain Juppé parceque j’ai confiance en lui, social démocrate dans l’âme (pour les sceptiques, lire : « La politique, telle qu’elle meurt de ne pas être » de Alain Juppe et Michel Rocard), confiance en son écoute des différentes sensibilités de ses colistiers (dont la mienne et plusieurs autres, centre-gauche), et en sa capacité à mener la nécessaire transition sociale-écologique pour notre cité, action la plus importante pour moi à mener et qui garantira dans l’avenir à la fois : les libertés individuelles, la justice sociale, la lutte contre les inégalités et l’épanouissement de chacun, dans le respect de notre environnement.

Je comprends que certaines et certains, doutent de cela et ne puissent voter pour A. Juppé, préférant voter pour une liste de gauche.

Je respecte profondément et viscéralement, celles et ceux, engagés en politique, à gauche, qui n’ont de cesse de défendre les plus faibles dominés face aux puissants dominants. Dans ce cas j’en appelle à votre vigilance, et vous demande de ne pas vous tromper de vote.

Le PS a trahi ses millions d’électeurs. Les choix en matière économique, sur la nécessaire et urgente transition écologique et énergétique, mais aussi sur la moralisation de la vie politique et en particulier sur le cumul des mandats, sont indignes d’une force politique se définissant à gauche. Qu’un gouvernement de droite applique la politique actuelle, c’est normal, c’est attendu, on aime ou on n’aime pas, mais il n’y a ni mensonge, ni trahison des idéaux. Mais qu’un gouvernement élu avec une étiquette de gauche applique cette politique là, c’est tout simplement la plus grande trahison et la plus grande imposture de tous les temps !

Cette trahison des idéaux et cet immense espoir déçu de millions de personnes me choque et m’attriste profondément. Que le PS, fasse son aggiornamento et dise la vérité : à savoir qu’ils ne sont plus de gauche ! Car, en soit ce n’est pas si grave qu’ils ne soient plus de gauche, ce qui est gravissime c’est CE MENSONGE et ce détournement des voix de gauche.

C’est pourquoi, mes camarades, je vous invite à voter dans ce cas pour la vraie candidature de gauche, portée à Bordeaux par Mr V.Maurin, avec lequel, nous pourrons avoir, il me semble un vrai échange d’idées et un dialogue constructif, pour faire avancer la transition sociale-écologique de Bordeaux.

Alain Silvestre (colistier d’A.Juppé)

Non Mr Feltesse, il n’y a pas le camp des bons contre celui des méchants !

Chaque fois que Mr Feltesse prononce le mot « droite », cela résonne comme un gros mot dans sa bouche, tant le ton est méprisant !

Bien que n’appartenant pas à cette « catégorie politique », la mienne étant clairement « centre gauche », ce sectarisme et ces invectives permanentes me choquent profondément et dénotent un profond mépris et une réelle intolérance de ce camp, pour celles et ceux qui portent une vision différente de ce que devrait être une société idéale. Pourtant, cette droite là, incarnée par Alain Juppé, est beaucoup moins sectaire et beaucoup plus moderne et social-démocrate (pour les sceptiques, lire : « La politique, telle qu’elle meurt de ne pas être » de Alain Juppe et Michel Rocard), que ce vieux camp Solférinien auquel appartient Mr Feltesse et ses principaux colistier(e)s.

Contrairement à Mr Feltesse, nous pensons :

– qu’il vaut mieux construire des ponts que creuser des fossés,

– que « C’est de la pluralité que résultera la bonne décision » (Montesquieu),

– que nos différences font notre richesse,

– que « Si tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser, tu m’enrichis.  » Antoine de Saint-Exupéry

– et que « On ne devrait pas honorer seulement sa propre religion et condamner les religions des autres, mais on devrait honorer les religions des autres pour cette raison-ci ou pour cette raison-là. En agissant ainsi on aide à grandir sa propre religion et on rend aussi service à celles des autres. En agissant autrement, on creuse la tombe de sa propre religion et on fait aussi du mal aux religions des autres. Quiconque honore sa propre religion et condamne les religions des autres, le fait bien entendu par dévotion à sa propre religion, en pensant « je glorifierai ma propre religion ». Mais, au contraire, en agissant ainsi, il nuit gravement à sa propre religion. Ainsi la concorde est bonne : que tous écoutent et veuillent bien écouter les doctrines des autres religions.» IIIe siècle avant J.-C., le grand empereur bouddhiste de l’Inde, Asoka.

Alain Silvestre (colistier d’Alain Juppé)

Pourquoi j’ai choisi de soutenir et de rejoindre Alain Juppé ?

Mieux vaut construire des ponts que creuser des fossés… 

Beaucoup d’entre vous savent combien je réprouve totalement la vision manichéenne de la politique qui enferme les gens dans 2 seules cases : la droite ou la gauche. Je pense que cette simplification est très dangereuse et bien loin des réalités humaines, beaucoup plus subtiles et complexes que cette vision binaire. Pour  agir dans le sens de l’intérêt général, but ultime de la Politique, nous nous devons d’affronter les contradictions du réel en garantissant à la fois les libertés individuelles, la justice sociale, la lutte contre les inégalités et l’épanouissement de chacun, dans le respect de notre environnement. « C’est de la pluralité que résultera la bonne décision » (Montesquieu).

J’ai  donc choisi de rejoindre Alain Juppé parceque j’ai confiance en lui, social démocrate dans l’âme (pour les sceptiques, lire : « La politique, telle qu’elle meurt de ne pas être » de Alain Juppe et Michel Rocard), confiance en son écoute des différentes sensibilités de ses colistiers (dont la mienne très orange-vert), et en sa capacité à mener la nécessaire transition écologique pour notre cité.
Cette confiance ne s’est jamais démentie avec l’association Bordeaux 5 de Coeur que je préside depuis 5 ans : Jardins partagés Villa Pia, Réseau d’entraide aux personnes isolées, Boites à Lire, Mise en place de circuits courts AMAP et « La ruche qui dit oui », Programme de végétalisation des rues, Web magazine de quartier « les actus de la tortue », Bourses aux vêtements d’enfants…

Enfin Alain Juppé incarne ma conviction d’avenir.  Les prix du pétrole et des énergies carbonées vont s’envoler. L’urgente anticipation de cet état de fait impose une démarche de résilience pour surmonter ce choc énergétique et en atténuer les conséquences sociales désastreuses notamment chez les plus précaires. Ce d’autant que dans une ville, une «basse consommation énergétique» favorise la «haute qualité de vie». Donc, l’idée que je défends avec mes camarades colistiers issues du Mouvement Démocrate, est : « mieux vivre en dépensant moins  » ici et maintenant à Bordeaux, pour faire de Bordeaux un territoire plus économe des ressources, une ville plus riche et plus agréable à vivre avec une meilleure cohésion sociale. Une ville plus autonome,  en relocalisant un maximum les besoins de la communauté, qui privilégie l’économie sociale et solidaire, l’économie circulaire et l’économie de fonctionnalité. Une cité qui comprend que ces changements sont nécessaires, désirables et porteurs de bien-être.

A cette politique durable, il est essentiel d’adjoindre une nouvelle gouvernance fondée sur une démocratie délibérative avec la participation de tous les acteurs concernés par les projets locaux.
Toute action sociale, économique et écologique pourra ainsi être mise en cohérence, nourrir cet arbre du développement durable et donner sens à l’action politique.
Je crois à l’éco-développement de la métropole qui préserve le lien humain et l’environnement et développe les solidarités. J’appelle à passer de la théorie à la pratique avec un ensemble de mesures dont le but sera de créer des emplois non délocalisables, d’assurer une meilleure sécurité alimentaire, de diminuer la dépendance énergétique à l’énergie nucléaire et aux énergies fossiles tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre et en préservant les ressources naturelles et notre environnement.

Cette exigence est la mienne. Si je suis élu, je serai, aux côtés d’Alain Juppé, l’infatigable défenseur de l’Ecologie sociale à Bordeaux. Comptez sur moi !

Alain Silvestre